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Atelier de Valentin Villenave
Le violoncelliste Paul Tortelier a inventé une méthode de
solmisation
dans laquelle les noms usuels des notes (do, ré, mi, fa, sol, la, si)
sont remplacés par : da, ra, ma, fa, ga, la, sa. Les mêmes notes
affectées d'un dièse se nomment dé, ré, mé, fé, gué, lé, sé, et avec
un bémol : do, ro, mo, fo, go, lo, so. On dispose ainsi de 21
syllabes pour nommer les 12 notes de la gamme chromatique (en
considérant par exemple que ma = mi naturel et fo =
fa bémol désignent la même note).
Il est proposé d'écrire un texte français n'utilisant que ces 21
syllabes (ainsi que leurs variantes phonétiques assimilant les
voyelles ouvertes et fermées, telles que [é] et [è]). Ce texte sera
ensuite transcrit en partition musicale selon le système de Tortelier
pour donner une chanson dont l'air et les paroles seront ainsi
indissolublement liés. On pourra être amené à modifier le texte pour
obtenir un air plus agréable à l'oreille ou plus facile à chanter.
Yves, Olivier
Les délégués des fellagas gays
régalaient les marauds modérés.
Les délégués des mollahs mégalos
dégommaient les mégots délaisssés ;
les goths gammés démodés démarraient,
maraudaient, ramassés, les salauds !
Les délégués des fellagas gays
régalaient les marauds modérés.
Les délégués des mollahs démagos
raffolaient des raies rémora macérées,
les sophoras des marais dessalés
régalaient des mémés démodées.
Les délégués des fellagas gays
régalaient les marauds modérés.
Les galops des fellahs des forêts
ramassaient des fagots, des rameaux ;
les lolos des fées fessées délassaient
les céphalées des gogos scélérats.
Les délégués des fellagas gays
régalaient les marauds modérés !
Marie-Pierre, Anne
Les dégâts des félés mêl(ent) les fagots des mots :
Laissez mémé râler.
Les mots dorés des goths gaulaient les mégalos :
Laissez mémé râler.
Les mollets lacérés régalaient les sados :
Laissez mémé râler.
Scélérats ramollos, cessez les laids ragots !
Laissez mémé râler.
Laissez mémé râler.
Gilles, Nicolas
Laissez la mort aux mégalos,
Laissez rôder l'art et les mots.
Démarrez la gamme adorée,
les galops des galas,
les solos des fées des forêts,
mais décélérez les céphalées
Laissez la mort aux mégalos,
Laissez rôder l'art et les mots.
L'homme adora la femme, ¡olé!
La femme, hélas, a délaissé.