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Retour vers Le cothurne étroit

Palindrome

Un palindrome (du grec palin, « à nouveau » et dromos, « course ») est un texte dont la succession des lettres est la même quand on la parcourt de gauche à droite ou de droite à gauche. Un palindrome peut être constitué d'un seul mot, comme « ressasser », d'une courte phrase, comme « engage le jeu que je le gagne », ou d'un texte plus long.

On peut distinguer les palindromes possédant un nombre pair de lettres, dans lesquels l'axe de symétrie passe entre deux exemplaires de la même lettre (« élu par cette crapule »), des palindromes à nombre impair de lettres, dont une lettre occupe le centre (« Ésope reste ici et se repose »).

Ces deux derniers exemples montrent que les auteurs de palindromes ne tiennent habituellement pas compte des signes diacritiques (accents, trémas, cédilles), bien que rien n'interdise de définir les palindromes d'une façon plus stricte.

Le plus long palindrome jamais publié est probablement le Grand Palindrome de Georges Perec, reproduit sur cette page dont l'adresse est également un palindrome :

http://graner.name/nicolas/salocin/eman.renarg//:ptth

Il est évidemment possible d'en écrire de plus longs, et même de longueur infinie, comme le montre Et se resservir.

Un palindrome ordinaire est un « palindrome de lettres », en ce sens que c'est la suite de ses lettres qui est symétrique. On peut généraliser cette notion en définissant par exemple :


Nicolas Graner, 1999, Licence Art Libre