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Avatars de Nerval

Abécédaire multiple

Léopold Julia

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El Alphachado

Affligé d'un trépas, – amuï, – le chaos,
Basque Prince au rabais, – belligérant nabot :
Cette étoile a cessé, cédant à ce fiasco
Dans le spleen saccadé des airs d'un vieux fado.

En ce tertre nuiteux, ému tel Roméo,
Fais-moi voir les vents brefs fouettant San Gandolfo,
Gerbe de fleurs figées gênant mon triste égo,
Hélios, rose tache hâchant le cep macho.

Ignorant qui je suis... Issoudun ou Le Piot ?
Je goûte à sa magie, j'y finirai barjo ;
Korrigan délicat, karma rêvant, KO...

Là, deux fois l'Éternel lance un long tremolo :
Module un requiem mezzo-fortissimo
Nous rendant notre « amen » nourri d'un piano.


Moi seul sur mon tandem, – meurtri, – je ne dis mot,
Nulle tour n'est plus zen, nada – des dominos :
Orphée joue un mélo, obscur loup du zoo
Portant un crêpe épais peiné d'un noir tempo.

Quand je serai vaincu, qu'une autre âme exæquo
Rende mon Tibre fier, Ravenne et Pesaro,
Son parfum fait florès sur moi, l'amoroso,
Treille que dans l'été tait la rose in petto.

Un Phébus, que je fus ?... Ultime air en duo ?
Vos baisers survivaient, vénérés d'un bravo ;
Wading qu'un doux bleu vêt, walkyrie en pow-wow...

X-ième remix : X ou Z au saxo
Yodlant poésie grecque, y module en yo-yo
Zélés soupirs à deux zébrés d'intermezzo.


Chaque vers est associé à une lettre de l'alphabet, selon l'ordre alphabétique. La lettre d'un vers y est présente plusieurs fois :


© Léopold Julia – 2021