Bégaiement dissyllabique
J'étais né ténébreux d'un sconse inconsolé,
solde acquis d'Aquitaine à La Baule abolie.
L'étoile mord le mort tant qu'Hans Tell constellé
n'a rissolé Soleil mêlant Mélancolie.
Dedans ton beau tombeau, Gascon sot consolé,
poses-y Pausilippe, hôpital, Italie...
Ce flop lésé plaisait, prix des os désolé ;
en le dupant, du pampre à Rosalie s'allie.
Quel effet-bus Phébus ? Quel habit rond Biron ?
L'astringent corps encor rougit la reine arène.
Pellagre hôte, la grotte aura ciré Sirène.
D'échevin cœur vainqueur j'ai laqué l'Achéron.
Matou, rat — tour à tour — le mentor fait Orphée,
lampant ta sainte absinthe où s'esclaffait la fée.
Galabru Labrunie
Bégaiement dissyllabique à la césure et à la rime. Cette contrainte s'appelle « Artémis-hémistiche », mot composé que l'on peut greffer en artémishémistiche.
© Robert Rapilly – 2015