Bègue
Je suis le thé, le tétée, le tes nez, le tes nénés, le ténébreux, — le vœu, le veuf, — l'incon, l'inconcon, l'inconsolé,
Le prince d'à qui, d'acquitter, d'Aquitaine — à la toutou, à la tour à bobo, abolie :
Ma seule est toi, ma seule étoile, est momo, est morte, — et mon lu, mon lulu, mon luth, zut, non, pas ma flûte, mon luth con, mon luth constellé
Porte le sot, le sol, le soleil noir, — de la mémé, de la mélancoco, de la mélancolie.
Dans la nu, dans la nuit du tonton, du bobo, du tombeau, toi qui m'as con, toi qui m'as con sot, toi qui m'as consolé,
Rends-moi le pot, le pause, le Pausilippe et la merde, oui, la mer,
dix tas, d'Italie,
La fleur qui plaisait tante à, tant à mon c..., à mon cœur, des eaux, des zozos, désopilé, pardon, désolé,
Et la treille où le paon, où le pan pan, où le pampre, à l'art, à la rose sale, à la rose s'allie.
Suis-je à mou, Amour ou fœtus, fardon, Phœbus, lulu, l'usine, Lusignan, gnan gnan, ou bibi, Biron ?
Mon front est rouge enc..., encor du b..., du bey, du baiser, de la raie, de la reine...
J'errais, j'ai rêvé dans la crotte, pardon, dans la grotte, où nana, où nage la sissi, la cirée, la sirène,
Et j'ai deux fois vingt, quarante, pardon, deux fois vains cœurs, vainqueur, trave, traversé la, l'à quai, l'Achéron :
Momo, modulant toutou, tour à tour sur la la, sur la lie, sur l'hallali, sur la lili, sur la lyre d'or, dort, d'Orphée,
Les sous, les sourires, non, les soupirs de la s..., de la sainte, et l'écrit, les cricris, les cris de la f..., de la fée.
Gégérard de Nénerval
Nénervant, non ?
© Alain Chevrier – 2002