Dilution
Rends-moi le Pausilippe et la mer d'Italie,
La fleur qui plaisait tant à mon cœur désolé,
Et la treille où le pampre à la tour abolie :
Ma seule étoile est morte, — et mon luth constellé
Porte le soleil noir de la rose s'allie.
Suis-je Amour ou Phébus ?... Lusignan ou Biron ?
Mon front est rouge encor du baiser de la sainte et les cris de la sirène...
Et j'ai deux fois vainqueur traversé l'Achéron :
Ma seule étoile est mon luth constellé
Porte, — l'inconsolé,
Rends-moi le veuf, — l'inconsolé,
Le prince d'Aquitaine à la sainte et morte, — et la sirène...
Et j'ai rêvé dans la lyre d'Orphée
Les solé,
Et j'ai deux, — et la treille ténébreux, — l'Achéront tant est rouge la tour quitainte la grotte la tour our où nui d'Orphébreileur de lante vai nde fr énta Moui de je Ma mbetxe se.
Chaque caractère est tiré au hasard en fonction des N caractères précédents et de leurs apparitions dans El Desdichado. Il s'agit d'une chaine de Markov littérale, surnommée « dissociated press » en anglais. La valeur de N décroît progressivement de 20 (texte identique à l'original) à 0 (texte aléatoire).
🄯 Nicolas Graner, 2013, Licence Art Libre