Holorimes isocèles
Je dis : ténèbres d'Ouille, étoile, mie, olé !
Ton noble à kakis teints parla : Tour abolie ?
Jeudi t'es né bredouille ; eh ! toi le miaulé,
tonneau black aquitain par latte ou rabot lie.
Tombeau, fleurs, tristement barricadés au lai,
malheureux Pausilippe outre est vamp l'Italie.
Ton beau flirt Rijks te ment, Barry cas désolé
mâle repos s'y lippe où trêve emplit ta lie...
Qui ? Phébus ô vainqueur défit bronzer Barons,
car maintenant on naît sensible ! Merci, Reine
carmin tenant ton nez sans cible, mer, sirène.
Kiffer bus au vain cœur : défibrons et barrons
mots du lent Faune et tic y récitant qu'Orphée
module en phonétique ire et Scythe encor Fée !
Chaque vers possède un double, qui lui est phonétiquement identique sans avoir aucun mot en commun (« holorimes »). De plus tous les vers ont le même nombre de signes (« vers isocèles »).
© Robert Rapilly – 2016