Holorimes 1
C'était toi le sombre homme et l'odieux solitaire,
Désastreux Aquitain tant grisé d'aise et rites.
Cette étoile sombre : ô mélodieux soli taire
Des astres à qui teint en gris et déshérite !
Tombeau lisse et marron, douce âme arrêtée hier,
Oh ! rends ton eau de mer et veux-tu geler vite !
Ton beau lys est ma ronde où s'amarraient théières,
Or en tonneau de mes rêves tus ; je lévite.
Je crois être éternel — en fer — et, laquais rond,
C'est ainsi, Reine m'a brûlé dans ses rapports.
S'éteint Sirène, ma bru laide en ces ras ports.
Je croisais, très terne, et l'Enfer et l'Achéron,
En modulant mes chants — comme Orphée peut sa lyre —
En mots du lent méchant qu'aux morts fait peu salir.
Gégé deux Nerval
Chaque vers possède un double, qui lui est phonétiquement identique sans avoir aucun mot significatif en commun.
© Gilles Esposito-Farèse – 2002