Strophes pangrammatiques
Voir aussi :
Canada Dry
Dégradé
Distiques pangrammatiques
Panscrabblogrammes
SOS pangrammes
Vers anancogrammes
Je suis le ténébreux, — le veuf, — l'inconsolé,
Le prince kolwézien à la tour abolie :
Ma seule étoile y claque, — et mon luth constellé
Porte le soleil gris de la Mélancolie.
Dans la nuit du tombeau, toi qui m'as consolé,
Rends-moi le Pausilippe et les flots d'Italie,
Le whisky si joyeux pour mon nez désolé,
Et la treille où la vigne à la rose s'allie.
Suis-je Phébus, Woyzeck, Lusignan ou Biron ?
Mon front est rouge encor du baiser de la reine ;
Je rêve en l'aqueux antre où nage la sirène...
Et j'ai deux fois vainqueur traversé l'Achéron :
Ma balalaïka relayant comme Orphée
Les soupirs de la sainte et les gwerz de la fée.
Scheik, buvez larmes noires,
Veuf aux donjons tombés,
Astre au biwa truqué,
Pays obscur, sans gloires.
Beaux vers consolatoires,
Joyeux hellénisés,
Dahlias qui me changez
Whisky rosé pour foires,
Ai-je kwanza ? Phédon ?
Bécot royal, magique,
Vieux feu subaquatique,
Show chez juge : vendons
Au poker lyre aimée,
Vieux bouquins saints ou fée.
À Bordeaux, princier,
Veuf, j'ai la tour chue,
Quasars gazés, nue,
Mon whisky noyé.
Caveaux noirs, pleurez
Ma Grèce abattue,
Quand j'y hais, foutue,
La squaw sans saké,
Quand j'y bois, aux fronts,
Violé par ma goule.
Hé, zut, kawa coule !
J'y venge, d'aplomb,
Charme zen et flûtes,
Quels kiwis aux putes !
Quel vieux kan suis-je,
Dey, tzar sans cap :
Le biwa fige
Mon handicap.
Vous, l'humble stryge,
Abdiquez Gap ;
Franco j'exige
Kwas et jalap.
Jouez-y Marx, Locke !
Vingt crawls du phoque
Bercent mon front,
Quand mon brick lofe
Au Styx, joindront
Gwerz avec strophe.
Jack-Fytz Wong-Pebd
Chaque strophe est un pangramme, c'est-à-dire que toutes les lettres de l'alphabet y sont utilisées. Le nombre de syllabes par vers décroît de 12 à 4, rendant l'exercice de plus en plus difficile.
© les auteurs – 2016