Je suis le ténébreux,| |- le veuf, - l'inconsolé, Le prince d'Aquitaine à la tour abolie| |: Ma destinée| |est morte, - et mon luth constellé Porte le soleil noir d'une| |Mélancolie. Dans la nuit du tombeau, toi| |qui m'as consolé, Rends-moi le| |Pausilippe et la mer d'Italie, La fleur qui plaisait tant à mon| |coeur désolé, La treille où ce bon| |pampre à la rose s'y lie. Suis-je Amour ou Phébus ?... Lusi|G|nan, de Biron ? Mon front voit |R|ouge encor d'un baiser par la reine ; J'ai rêvé dans la grotte |O|ù nage la sirène... E|T| j'ai deux fois vainqueur traversé l'Achéron : Modulant tour à |T|our sur la lyre d'Orphée Les soupirs de la sainte et les cris de la fé|E|.
Chaque mot de ce sonnet peut être reconstitué verticalement, en acrostiche interne, par un décalage approprié des vers. Pour vous en convaincre, cliquez sur n'importe quel mot (y compris dans le titre et la signature) et vous le verrez apparaître en colonne.
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© Gilles Esposito-Farèse & Nicolas Graner – 2020