Anaphones 1
J'ébruite ce laid nœud, le vain son, l'œuf collé,
la pince de qui traîne ou la batte au rallye,
les mates moelle et torse, et ton laiton musclé,
l'orteil penaud le soir, l'âme en loque d'Élie...
D'une huile à ton bandeau, squattons Mocky halé :
misant le roi people, il démâte et rallie
Falaise ; il pleurait Kant, carré d'onze mollé.
Euler paye ou la trempe, arrose-la salie.
Fuis-je où ramer sous bus ? Binious en luron ?
Courons, j'ai mon renfort dû de bérets à laine !
J'ai roté dans la grève où Jeanne cira l'aine.
Effet : je dois vingt cœurs tracassés, l'air vairon
mordant l'ure à toutou sur l'affreux lit d'orée,
les sourcils de la pinte et la fidèle craie.
Chaque hémistiche est obtenu en mélangeant les sons (phonèmes) de l'hémistiche correspondant de l'original. Il s'agit d'une anagramme phonétique, ou anaphone, ou contrepèterie généralisée.
© Robert Rapilly – 2016