Œnœud-logue
Je vis sans temps précieux, — les jeux, — en décanté,
Prince aux vins et citerne à murette abolie :
Seule étoile en poison, — mon but est mérité
Au tracas d'un coup noir de diffuse ancolie.
Au repli du coteau, toi qui m'as endetté,
Rends-moi la butte à Chypre, amère dépolie
Si bath qui plaisait tant à mon cœur sans lutter,
Où la treille à piquer met son rose en sa lie.
Affalé sans tonus ?... Honni sur le bouchon ?
Mon cru s'écoule encore en joli son sans peine ;
J'ai trimé pour sa cote, ô rage infâme et vaine...
J'ai par deux fois douteur, mis le toc en cruchon :
Maux du vent au tournis d'une bise éthérée,
On soutire en traçant la barrique entourée.
Gérard de Dégal
Chaque hémistiche recèle une contrepèterie de forme classique et de sens grivois.
© Patrice Besnard – 2005