Poème bouturé
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El Esquejado ¦ ¦
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Je suis le grave scri¦be, à l'he¦ptacorde ombré,
Le prince en suspen¦s—tu, je s¦ubis ma disgrâce.
Mon étoile en ar¦rêt, j'ira¦i m'enténébrer
Sans détour pour m'ænc¦rer loin d¦e la gaîté grasse.
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Toi qui clignas des¦ yeux fixé¦ dans un tombeau,
Rends-moi l'air d¦u dehors, ¦et la mer d'Italie
Où nage sur l¦e dos cour¦ageux, un barbeau,
Et resplendit la fle¦ur pour mo¦n âme affaiblie.
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Ne suis-je ni l'amour¦ ni l'or d¦es Lusignan ?
J'ai deux fois —ou pas¦ loin desc¦ellé l'infernale
Porte du Min¦erai, je m¦odule, gnangnan,
Les chants d'un vielle¦ux vert et¦ l'Internationale.
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¦ Hugo V¦ernal
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En partant d'une bande verticale découpée dans ce poème célèbre :
on a complété à gauche et à droite de façon à reconnaître El Desdichado (poème bouturé).
© Gilles Esposito-Farèse – 2012