Numérique
Je suis privé de dot, — roi qu'à tort Zeus en ses
Oubliettes confine, effaçant mon tipi :
Mon étoile n'est plus qu'un point, — si sang d'Ys hui
Tache mon luth où seule et noire, une ombre dort.
Rends-moi le mont, la fleur, un vain vin sain qu'essaie
Ton esprit consolant qui, constant, a péri.
Dans le pampre et la rose, Éros incante cette...
Cette mer d'Italie où ma gamme a de l'air.
Lusignan ou Biron ?... Les racines d'eux deux ?
Mon front rouge d'ému punk atroce, en khat hors-
Zone, rêve d'aqueux sylvain, d'huître, antre d'œufs.
J'ai vainqueur, deux fois pis, franchi l'Achéron tôt :
De l'ange un battement base d'aile, ô gars, rythme !
Brassens ou Valéry, de Sète, s'en dit suite.
J'ai rares décimales
Le dernier vers a été suggéré par Nicolas Graner.
Dans chaque paire de vers consécutifs, l'un des vers se termine (phonétiquement) par le nom d'une constante mathématique, et l'autre par l'énoncé (également phonétique) de sa valeur approximative :
© Gilles Esposito-Farèse – 2017