Redécoupage
Je suis le liquoreux qui surfe vent gonflé
Et grince capitaine à la proue abolie
J'ai mouillé l'ancre au dock où plongea la poulie
Et par deux fois chiqueur fumé le narghilé
L'effroi trempe sa lippe et la mer sourd emplie
Dans le bruit du bateau que Méduse a coulé
Ma voile étole torte âme au mât constellé
Porte ce cocktail noir de la coupe à la lie
Suis-je Achab ou Haddock ? Phytéas de Thulé ?
Ma gueule est pourpre encore ô ballast de folie
J'appareille ! l'étrave à la drosse s'allie
Barfleur glisse et s'étend sous mon quart désolé
Modulant sans retour son délire Ophélie
Soupire en Bruges morte un cri d'au-delà lai
Je suis le liquoreux qui surfe vent gonflé
Et grince capitaine à la proue abolie
J'ai mouillé l'ancre au dock où plongea la poulie
Et par deux fois chiqueur fumé le narghilé
L'effroi trempe sa lippe et la mer sourd emplie
Dans le bruit du bateau que Méduse a coulé
Ma voile étole torte âme au mât constellé
Porte ce cocktail noir de la coupe à la lie
Suis-je Achab ou Haddock ? Phytéas de Thulé ?
Ma gueule est pourpre encore ô ballast de folie
J'appareille ! l'étrave à la drosse s'allie
Barfleur glisse et s'étend sous mon quart désolé
Modulant sans retour son délire Ophélie
Soupire en Bruges morte un cri d'au-delà lai
Le même sonnet est présenté avec deux découpages en strophes différents : trois quatrains suivis d'un distique, ou un distique suivi de trois quatrains. Dans le premier cas les rimes des quatrains sont embrassées (ABBA BAAB ABBA BA), dans le deuxième elles sont croisées (AB BABA ABAB BABA).
© Robert Rapilly – 2017