Homophonie 1
J'essuie : le Taine hébreu ne veut fleins qu'on salait.
L'heure ainsi t'acquittait. N'alla tout ramolli,
Masse-les toi, l'aime. Or t'aimons, luttons, télé !
Porc te laisse haut les noix de l'âme et l'ancolie.
Dans l'âne, huis du thon-boat, oie qui mâcon-sole est,
Reins, moelle, peau, six slips : elle a merdé ta lie.
L'affreux criblé s'étend à moqueur d'aise aux laids.
Elle attraya le Pan par là, rosse salie !
Singea mort — ouf —, et bus — l'usine en rouble — iront
Confronter roues, gens, corde huppée : c'est de l'art-haine.
J'errais vide en l'agro. Tout — na ! — gela, styrène.
Et j'aide œuf afin qu'heurte averse : elle a quai rond.
Mots du lent troubadour : sûr, l'allure d'orfraie
Laisse où pis de l'absinthe et l'écrit de l'affre est.
J'erre art, deux nerfs valent
Les mots sont tous différents de ceux de l'original mais se prononcent pratiquement de la même façon. Il s'agit du même genre d'interprétation que dans la version « verlan » de Georges Perec, mais en partant cette fois du texte à l'endroit.
© Gilles Esposito-Farèse – 2000