Je pâlis, isolé, morose, démoli,
Maharajah usé d'un aboli palace :
Le fanal a vécu ; la lune m'a sali
La lyre d'un écu de Misère tenace.
Du tumulus amer, ô mon ami, j'élis
Un italo-marin Éden, ère fugace,
Le lys adoré de mon état avili,
Le cépage mêlé de motif à rosace.
Mon âme va d'Éros à Vénus... à Biron.
À ma face rosit une bise d'Irène ;
Je rêve de nager avec une sirène...
L'abîme cédera : j'use d'un aviron,
Et itère le cor, apanage du Sage,
Du râle du divin à l'orage du mage.
Curare ne Ravale
Les voyelles et les consonnes alternent (« rigidité de l'okapi »).
© Gilles Esposito-Farèse – 2000