Verlan
Je suis le breunété, — le feuveu, — le lésoconin,
Le ceuprin d'Ainaquit à la reutou abolie :
Ma seule létoi est trom, — et mon theulu stellécon
Teupor le leilso reunoi de la Licolanmé.
Dans la nuit du beautom, toi qui m'as lésocon,
Rends-moi le Lippausi et la reum de Lita,
La reufleu qui saiplait tant à mon cœur lésodé,
Et la treille où le preupam à la seuro s'allie.
Suis-je Ouram ou Busphé ?... Gnanlusi ou Ronbi ?
Mon front est geurou encor du sébai de la neurei ;
J'ai vérê dans la teugro où nage la rènesi...
Et j'ai deux fois queurvain sévertra le Ronhaché :
Landumo reutou à reutou sur la reuly de Phéeor
Les pirsous de la teusain et les cris de la fée.
Rargér de Valner
Le verlan est un argot consistant à inverser l'ordre des syllabes dans les mots, avec divers ajouts et élisions.
© Nicolas Patrois – 2006