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Retour vers Le cothurne étroit

BLO 7 : Contes et noces

Le septième volume de la Bibliothèque Liste-Oulipienne a été écrit pour Béatrice Delpech et Stéphane Susana à l'occasion de leur mariage, le 30 avril 2005. Son titre devient un palindrome si on le fait précéder de SE, première lettre de Stéphane et dernière de Béatrice, comme on le voit sur la couverture du recueil.

Le recueil peut être téléchargé au format PDF sur le site oulipotes.net.

Ma contribution à ce volume est reproduite ci-dessous.


Chants épars en alternance à Béa et à Stéphane

Saurais-je dire leur éternel amour, tel un indestructible baobab ?
Tout partager. Jamais feindre mais toujours être.
Ensemble, vivre la vie future : la nouvelle porte une aura.
Pin-up, la Béatrice ? Pour Stéphane, révéler tendresse certaine, de fait, au plus tôt.
Hourrah, un immense bonheur : vie à deux, projets sûrs de réussir...
Aimera-t-on toujours, demain comme hier, ailleurs comme ici ?
Non blasés, ceux qui égayent les noces : vos amis nombreux. Très chic.
Elle pour lui, jour après jour, lui pour elle.

Baobab indestructible, un tel amour éternel. Leur dire ? Je saurais.
Etre toujours mais feindre jamais. Partager tout.
Aura une porte nouvelle : la future vie, la vivre ensemble.
Tôt, plus au fait de certaine tendresse : révéler Stéphane pour Béatrice la pin-up.
Réussir de sûrs projets : deux, à vie ; bonheur immense ; un hourrah !
Ici comme ailleurs, hier comme demain, toujours on t'aimera.
Chic ! Très nombreux amis. Vos noces les égayent. Qui, ceux blasés ? Non !
Elle pour lui, jour après jour, lui pour elle.

La première strophe fait apparaître le nom de Stéphane avec la première lettre de chaque vers (acrostiche) et celui de Béatrice avec la dernière (télostiche). Dans la deuxième strophe, dont les vers sont composés des mêmes mots en ordre inverse (anacyclique de mots), les deux noms sont échangés. Une condition pour y parvenir est que le premier mot de chaque vers commence et finit par la même lettre, et de même pour le dernier. Le titre est un bivocalisme alterné en A et E.


Nicolas Graner, 2005, Licence Art Libre