Le venin, le veuvage, ô vie et temps de fox,
Inconsolablement abolir mon empire
Vont-ils selon l'étoile ou ce luth en inox
Agonis du volvox où sombre mon martyre ?
Rendre, parmi la nuit, Palmyre, Appomatox,
M'embaumerait le cœur, pur Sire que j'admire,
Dans l'amuïssement sépulcral où nul phlox
N'a plus lui rosirait le mur de lamprophyre.
Tu es Pollux, Zéphyr, Porphyre et même Eudoxe !
Ton front rouge où nageait la nixe hétérodoxe
Brûle encore un baiser de reine à rafraîchir.
Victorieusement franchi Styx et stomoxe
Oublié, que du morne ou délirant nadir
Une lyre d'Ophir inspire l'équinoxe.**
Stéphard Mallarval
* Sonnet dysphorique de lui-même (NDLA).
** Il a été remarqué que les rimes choisies forment le verbe « occire », mais les manuscrits du Poëte ne permettent pas de déterminer s'il en était conscient.
Pastiche de Stéphane Mallarmé (1842-1898).
© Gilles Esposito-Farèse – 2000