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Une collection de textes écrits lors du festival Pirouésie.
La dix-neuvième édition du festival Pirouésie a eu lieu du 27 juillet au 1er août 2025. J'y ai participé à des ateliers d'écriture animés par Agathe Added Rivals, Eduardo Berti, Claude Enuset, Nicolas Graner, Martin Granger et Olivier Salon.. La page Pirouésie 2025 regroupe les textes que j'ai écrits au cours de ces ateliers. Voici quelques explications les concernant.
Consigne : écrire cinq questions commençant par un verbe qui désigne un chant d'oiseau, et se terminent respectivement par les sons O, I, E, A, U qui évoquent les voyelles du mot oiseau.
Selon une liste de plus d'une centaine de chants d'oiseaux fournie par l'animateur, le verbe miauler s'applique à la buse, l'épervier, le hibou et l'orfraie ; railler, au goéland ; carcailler et pituiter, à la caille ; et nasiller, au canard.
Consigne : écrire un poème qui évoque le chant de la huppe fasciée.
L'enregistrement provient du site oiseaux.net.
Consigne : écrire un poème qui évoque le chant de la grive musicienne.
L'enregistrement provient du site oiseaux.net.
Consigne : écrire quelques haïkus contenant des noms d'oiseaux.
Consigne : écrire des haïkus cuculiformes. D'abord, un participant écrit un haïku cucul. Ensuite, un autre y dépose ses mots comme la coucou dépose ses œufs dans un nid : il remplace un mot dans le premier vers, deux dans le deuxième et trois (ou la totalité du vers) dans le troisième.
Les haïkus cuculs (en italique) m'ont été aimablement fournis par Babeth.
J'ai consacré cette journée à la préparation d'une émission qui a été diffusée le soir en direct sur Radio Bulot.
Consigne : en s'inspirant de quelques poèmes du recueil Mes forêts d'Hélène Dorion et d'une image de Robert Lobet, écrire une phrase qui commence par « Mes forêts sont » et évoque des sensations d'autres sens que la vue.
Consigne : écrire une phrase qui commence par « Mes forêts sont » et inclut des noms tirés des titres du recueil d'Hélène Dorion, enrichis d'adjectifs ou de verbes.
Les poèmes de la première partie de Mes forêts s'intitulent : l'horizon, le rocher, les feuilles, l'humus, les racines, l'arbre, le tronc, la déchirure, le mur de bois, le silence, le ruisseau, la branche, l'écorce, la bête, l'ocre.
Consigne : écrire une série de phrases commençant par « Mes forêts sont » en reprenant des éléments des phrases écrites précédemment par soi-même et par ses voisins.
Consigne : écrire un texte reliant une première et une dernière phrase imposées, en employant le plus possible de mots pris dans une liste donnée.
La première phrase : Quand la mer monte, le bulot descend, a été écrite par un participant. Elle est ensuite passée de main en main, chaque participant écrivant une négation de la phrase qu'il a reçue, sans voir les précédente. Le résultat de cette sorte de « téléphone arabe », qui a servi de dernière phrase au texte, a été : J'aime le silence.
Les mots à utiliser ont été proposés par les participants. J'ai fait le choix de les inclure tous. Ils apparraissent en italique dans le texte.
Consigne : écrire à deux un dialogue. L'un des participants commencera toutes ses phrases par « heureusement », l'autre par « malheureusement ».
Les phrases en italique sont de Marie-Hélène.
Consigne : écrire à deux un dialogue. L'un des participants commencera toutes ses phrases par « heureusement », l'autre par « malheureusement ».
Les phrases en italique sont de Marie-Hélène. Le « bouclage » du dialogue s'est produit spontanément, il n'était pas prévu au départ.
Consigne : écrire des vers en écho, à la manière de La chasse du burgrave ou La blanche Aminte, en évoquant des arbres.
Consigne : écrire des vers en terza rima, c'est-à-dire des strophes de schéma ABA BCB CDC DED etc.
J'ai choisi de faire de chaque strophe un haïku : trois vers de 5, 7 et 5 syllabes.
Consigne : à partir d'une saga familiale qui mélange des personnes réelles et imaginaires, résumer la vie de quelques-unes de ces personnes selon une forme courte : haïku, tanka, onzinet, busard, sélénet ou terine.
J'ai écrit successivement deux onzinets, deux busards, un sélénet et un tanka.
Nicolas Graner, 2025, Licence Art Libre