Michalien
Voir aussi :
Absurde
Durassique
Épistolaire
Holmesien
Proustien
Quenien
Rabelaisien
Schtroumpf
Tolstoïen
Ténébreuses rives, inconsolable veuvage, sans garde-fou, où des âmes princières aux tours abolies et des constellations mortes viennent s'accorder aux soleils hyperboréaux des mélancolies enchanteresses.
Ténèbres, Ténèbres, basiliques sans foi de l'esprit éternel, enchevêtrées dans les nocturnes sombres des prêts de la planète tyrrhénienne. Combien plaisants, combien odoriférants, combien irisés sont ces prêts enfantés par les nuits noires comme l'échafaud ?
Ténèbres, Ténèbres.
Étourni et pensu et déjà plus pensu qu'Amour
...Petite mort qui ne meurt
Alagrott ! Alagrott ! Aloristhuis ! À l'aide j'en supplie...
Il est une roïne, pom pom gueurl
Il est une sirloïne, pom pom gueurl
...Petite mort qui ne meurt
Ténèbres, Ténèbres gelées sur des rivages incontemplés, des traversées sans issue, emplis de cris et de soupirs éperdus de silences qui durent des millénaires.
Ténèbres, Ténèbres, solitudes sans
nécessité ni besoin.
Amantes féeriques, amantes célestes, comme je vous
entends, vocidulant et cridulant. Vous m'êtes lointaines et
présentes.
Henrard Denerchaux
Pastiche de Henri Michaux (1899-1984) d'hier et d'aujourd'hui.
© Alain Zalmanski – 2000