Le magazine Nature virology (volume 27, numéro 18, page 281) résume six études et une sur-analyse relatives à l'origine du Covid-19 et à son épidémicité.
Selon une de ces études, un animal a favorisé la toxicité du coronavirus : un okapi. Cet avis unanime du labo de médecine légale de Lomé (Togo) repose sur un examen avisé mené sur un animal inanimé repéré par un élève venu du Sénégal, à côté de son école. Le véto local a jugé l'okapi décédé de la minute même, vu sa rigidité cadavérale minime.
Note : L'okapi habite la zone humide du Togo. Ce joli girafidé rayé vit à la limite de la forêt. Il a le pelage fin et en été sa robe se pare d'une délicate tavelure bicolore.
(Tiré de : Bêtes en image, Jérôme Soret, éd. Odile Jacob)
À l'analyse, l'okapi mâle de Lomé s'avéra malade du Covid-19. Or, il a pu pâturer avec une caravane de dix ânes amenés en 2019 à la municipalité de Wuhan. A-t-il inoculé le virus à ces ânes ? On a du mal à le dire.
Le coronavirus originel, animal, a dû muter et a pu, humanisé, devenir une menace létale. Si le génome subit, a minima, le décalage d'une base (p.ex. un uracile fixé sur une cytosine), le gène muté se hâte de parasiter une molécule du ribosome hôte. Le ribosome décodera le génome du virus en une file d'acides aminés. Une similitude de ce polymère d'acides aminés avec une peroxydase le dote de la capacité d'oxyder un atome d'azote par un atome d'oxygène. La mutagénicité du monoxyde d'azote catalysé par une polymérase radicalise la cytotoxicité du virus.
On a déjà vu ce type de remodelage de gènes à l'origine du virus Ebola. Le bilan à venir élucidera si le Covid-19 a la même nocivité. D'ici-là, positivez !
[ édito tiré du site « l'ami de la vérité » <lamidelaverite.fake.com> ]
Nicolas Graner, mars 2020, Licence Art Libre