Aller au menu
Aller au pied de page
Retour vers Le cothurne étroit

À l'imaginatif Patrick

L'ami Patrick Flandrin aimait bâtir, sans rival ni assistant, d'ingrats micmacs. Il n'alignait pas d'insatisfaisants scripts d'artisan ringard ! Il maniait l'art vif à l'impact distractif, car il aimait l'art brillant, imaginatif, attirant.

Il aimait agir à l'instant. S'il s'assignait la "big manip", assis dans l'isba sis 46 all. d'Italia, il l'agrippait, la tiraillait, la pinçait, la cinglait, la scindait, la vrillait, la cisaillait, la mitraillait, l'animait. Las, il la finalisait, machinal. Bichant, il la lisait, admiratif. Mais actif, s'agitant, vibrant, il la signait, l'archivait... l'affichait. Pas vilain !


Voir le commentaire

Nicolas Graner, juillet 1997, Licence Art Libre