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Retour vers Le cothurne étroit

À Guilly d'Herbemont

Guilly d'Herbemont,
Contre la peur, contre le danger auxquels nos yeux fermés nous condamnent
Tu nous as donné un appui : la canne,
La baguette du sorcier qui tient en respect nos démons.

Je ne l'oublie pas, Guilly, c'est grâce à toi
Que, ma canne ouvrant la voie comme une fidèle amie,
J'avance dans la vie
Sans craindre les obstacles qui s'effacent un à un devant moi.

Les arbres, les rochers, ne barrent plus mon chemin
Et la foule des humains
S'ouvre à la vue de mon bâton comme la mer fit pour Moïse.

Des murs plus durs s'effritent aussi : ceux de l'incompréhension et ses sœurs
L'indifférence et la bêtise.
Guilly, tu as su ouvrir les cœurs.


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Nicolas Graner, décembre 1998, Licence Art Libre