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Retour vers Le cothurne étroit

Victory Day

Ayant balayé l'incroyable polyphonie (bye-bye Voynet, trotskystes, paysans...), déblayé Bayrou, fayoté l'hydre tyrannique, renvoyé Royal, Sarkozy s'octroya l'Élysée. Johnny, l'impayable dépaysé, aboyait joyeusement ; Gynéco, bégayant pitoyablement, côtoyait Steevy, playboy blondoyant. Neuilly rayonnait, Clichy flamboyait. L'hyperactif Magyar, festoyant royalement, s'égayait d'analyser l'idylle, s'y voyait, s'y croyait : voyages payés, paysages chatoyants, yacht mystérieux, nymphettes sexy... Oyez l'hymne dithyrambique : pays dynamisé, citoyens systématiquement employés, employeurs défrayés, syndicats noyautés, Passy choyé, Aulnay nettoyé, voyous effrayés, youpi !


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Nicolas Graner, mai 2007, Licence Art Libre