Permettez-moi d'adjoindre à ce que nous glanons Sur l'art de fabriquer des vers dits "isocèles" La seule explication qui faisait défaut : celle De la raison par quoi nous leur donnons ce nom. Ce mot qui vient du grec voulait dire au départ Dont les deux jambes sont d'égale taille, aussi On l'emploie pour nommer ces jeux dont le souci Est de durcir la règle habituelle en notre art. Pour des vers où autant de syllabes s'alignent, On dira plus souvent que l'on compte les pieds. La contrainte plus dure où j'écris, ce guêpier, Mérite bien qu'un membre au complet la désigne.
Nicolas Graner, février 1998, Licence Art Libre