Si ce n'est pas encore fait, lisez « Affabulations » avant de lire la suite de cette page.
Le koudou et le dikdik est une réécriture sous forme de lipogramme en C, M, N, R, S, V, W, X et Z (ou contrainte du prisonnier inverse) de cette fable de La Fontaine :
Maître corbeau, sur un arbre perché,
Tenait en son bec un fromage.
Maître renard, par l'odeur alléché,
Lui tint à peu près ce langage :
« Et bonjour Monsieur du Corbeau
Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !
Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois. »
À ces mots le corbeau ne se sent pas de joie ;
Et pour montrer sa belle voix,
Il ouvre un large bec laisse tomber sa proie.
Le renard s'en saisit et dit : « Mon bon Monsieur,
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l'écoute :
Cette leçon vaut bien un fromage sans doute. »
Le corbeau honteux et confus
Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.