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Retour vers Le cothurne étroit

Commentaire de
Parme

En bref.

Réécriture d'un texte de Proust comme lipogramme en i et tous les caractères accentués, et en lignes isocèles.

Mais encore...

Un jeu proposé sur la liste oulipo consistait à récrire un passage de Proust, reproduit dans la section Références, sans i et sans accents circonflexes.

Dans ma réponse, intitulée Parme, la contrainte a été durcie dans plusieurs directions :

Références.

Le côté de Guermantes (extrait)
(Marcel Proust).

À défaut d'être encore jamais de ma vie allé à Parme (ce que je désirais depuis de lointaines vacances de Pâques), en connaître la princesse, qui, je le savais, possédait le plus beau palais de cette cité unique où tout d'ailleurs devait être homogène, isolée qu'elle était du reste du monde, entre les parois polies, dans l'atmosphère étouffante comme un soir d'été sans air sur une place de petite ville italienne, de son nom compact et trop doux, cela aurait dû substituer tout d'un coup à ce que je tâchais de me figurer, ce qui existait réellement à Parme, en une sorte d'arrivée fragmentaire et sans avoir bougé; c'était, dans l'algèbre du voyage à la ville de Giorgione, comme une première équation à cette inconnue.

Note : Giorgione est le nom couramment donné au peintre Giorgi da Castelfranco (1477-1510).


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Nicolas Graner, 1998, Licence Art Libre