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Retour vers Le cothurne étroit

Commentaire de
Vingt-six contre un

En bref.

Chaque vers de ce poème est soumis à une ou plusieurs contraintes formelles, pour un total de vingt-six contraintes distinctes.

Mais encore...

Le poème Vingt-six contre un n'a d'autre but que d'accumuler les contraintes formelles pour le seul plaisir de l'exercice. Les vingt-six contraintes retenues (d'où le titre) ne sont pas originales, la nouveauté réside dans leur regroupement dans un même texte. La section Références cite la source ou renvoie à d'autres exemples d'utilisation de la plupart des contraintes.

En plus des contraintes formelles détaillées ci-dessous, le poème présente une forme de contrainte sémantique : la plupart des vers font référence soit au poème dans son ensemble, soit à une contrainte spécifique à ce vers. En-dehors de cela, le sens du poème est assez obscur.

Détail des contraintes.

Contraintes globales :

Vers 1 : Sonnet obscur, noueux, noirci, enfoui, touffu,

Vers 2 : Tes règles révélées et celées s'entremêlent.

Vers 3 : Y a-t-il là un os ? L'as-tu vu ? L'a-t-on su ?

Vers 4 : Le plan de ma démarche hantera tes appels.

Vers 5 : Oh ! ce Net est en nos sonnets, et en écho

Vers 6 : Gardons au moins trois trous ; j'ai du blanc pour la cinq.

Vers 7 : Rimer ici, gémir isolé... dur écot !

Vers 8 : Auteur, craindriez-vous que tous, liés, vous vainquent ?

Vers 9 : Pis, à lire c'était nettement un sonnet.

Vers 10 : Hé, si elle eut cédé ? Décès, huées, liesse ?...

Vers 11 : Il ira bien sûr loin ; est-il usé, mais net ?

Vers 12 : Quand j'asphyxie Schwartzkopf, le vague me rabaisse.

Vers 13 : Utile, car sonnet clair ou suit « recalons ! » :

Vers 14 : En tout quarante fois douze lettres de long.

Références.

Cette section cite quelques exemples antérieurs d'utilisation des contraintes ci-dessus, soit dans des ouvrages publiés soit sur d'autres pages de ce site, principalement les « Avatars de Nerval ». Elle n'a aucune prétention à l'exhaustivité, et je n'ai effectué aucune recherche de sources historiques.


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Nicolas Graner, 2001, Licence Art Libre